Une parenthèse hors du temps, un moment de déconnexion pour se mettre à l’écoute de la nature environnante. Le Musée Promenade du haut de son piton de tuf offre une des plus belles vues sur Digne les Bains. Centre d’interprétation muséographique de l’UNESCO Géoparc de Haute Provence, il propose aux visiteurs un voyage multiple entre temps géologiques, découvertes artistiques et contemplation de la nature.

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Remparts avec vue !

Digne-les-Bains depuis la maison des remparts.

Un cheminement pour relier l’entrée du site et la maison des remparts

Le parc du Musée Promenade

Depuis l’accueil plusieurs sentiers aux ambiances variées conduisent à la maison des remparts.

Le sentier de l’eau

Remontant le fil de l’eau et serpentant sous les arbres, rafraîchissant, il est ponctué d’installations artistiques et invite à une découverte méditative du site. Il s’approche au plus près de la Grande Cascade. Des artistes de renommée internationale venus à l’invitation du CAIRN centre d’art : Andy Goldsworthy, Joan Fontcuberta, Paul-Armand Gette, Catherine Marcogliese, Sylvie Bussières ont imaginé des œuvres en lien avec ce lieu magique. Pour la plupart elles ont été produites lors de résidences d’artiste. Ces installations vous offriront une approche originale pour la découverte du parc.

A l'approche de la grande cascade musée promenade à Digne les Bains
musée promenade

La source Saint Benoît

Le parc boisé du Musée Promenade est parcouru de ruisseaux et de cascades issus de la source Saint-Benoît. Cette source s’écoule en continu été comme hiver. Elle libère en moyenne treize litres d’eau par seconde, soit plus de 400 millions de litres d’eau par an. Sa température, qui oscille entre 11 et 13°C, apporte une fraîcheur très appréciée en été. Son suivi sanitaire et sa qualité lui permettent d’alimenter les locaux du Musée Promenade en eau potable.
La zone d’alimentation de la source occupe quelques kilomètres carrés au nord-ouest de la propriété. L’eau émerge à la faveur d’une faille.

Le sentier des remparts

Ce sentier escalade les anciens remparts (XIIIe siècle). Il permet d’observer les traces de l’exploitation du tuf et offre une vue dégagée sur le cadre montagneux de la ville de Digne-les-Bains et la vallée de la Bléone.
C’est sur ce sentier, au creux de la cascade que l’on peut si l’on a de la chance apercevoir une sirène ! Un hydropithèque plus précisément sortie de l’imagination de l’artiste catalan, Joan Fontcuberta.

Grande cascade du musée promenade à Digne les Bains
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TUF alors ! Zoom sur la grande cascade

Il aura fallu plusieurs centaines d’années pour que se développe la masse de tuf qui forme le «corps» de la grande cascade.
Pour vivre en ce lieu, l’homme a un jour capté la source Saint-Benoît et orienté l’écoulement de l’eau en un point : le calcaire s’est alors déposé, accumulant ainsi le tuf.
Le tuf déposé à Saint-Benoît a été utilisé dans le passé comme matériau de construction sur place pour construire les remparts et pour le clocher de la cathédrale Saint-Jérôme de Digne par exemple.

Le sentier des Cairns

Andy Goldsworthy a aménagé ce sentier en 1998. Cet artiste britannique est l’un des principaux représentants du Land Art : un mouvement où l’artiste investit la nature et les paysages pour créer une œuvre parfois éphémère à partir de matériaux récoltés dans la nature.
Le sentier des Cairns tire son nom des cinq « water-cairn ». Du haut vers le bas, le premier est sec ; dans les trois suivants, on entend l’eau sans la voir ; elle jaillit du dernier pour rejoindre le milieu naturel.
L’eau circule à l’intérieur des sculptures, comme une métaphore poétique de la source Saint-Benoît, à la fois souterraine, invisible et jaillissante …
Ce sentier est conseillé pour redescendre de la maison des remparts jusqu’à l’accueil.

Deux jardins thématiques à découvrir dans le parc

Le jardin japonais

Ce jardin a été créé en l’honneur de la ville de Kamaishi au Japon, jumelée avec Digne les Bains depuis 1994. Les Japonais ont fait réaliser un moulage de la célèbre dalle aux ammonites qu’ils ont installée dans le musée de la ville.
Le jardin de Kamaishi symbolise la traversée de la vie. Pour en saisir tout le sens il faut l’explorer du bas vers le haut. Le long du parcours, les floraisons sont étalées dans le temps et l’espace, de sorte que chaque saison correspond aux âges de la vie. Lorsqu’on passe le pont, on entre dans le monde des esprits…

Le jardin des papillons

Grâce à l’eau de la source Saint-Benoît et à un milieu spécifique, sous un climat à la fois méditerranéen et montagnard, le parc du Musée-Promenade est un haut lieu de biodiversité. Pour créer une oasis adaptée à l’alimentation et à la reproduction des Lépidoptères, les végétaux du jardin des papillons ont été soigneusement sélectionnés. D’avril à septembre, plus d’une centaine d’espèces de papillons indigènes peut être observée en liberté.

Un espace muséographique

La Maison des Remparts

Une grande partie des collections du musée promenade se consacre aux 300 derniers millions d’années d’histoire de la Terre au travers de centaines de fossiles.


Le moulage complet d’un squelette d’ichtyosaure et sa reconstitution, grandeur nature et en 3D rappelle la présence des prédateurs et l’intense vie qui existait dans les mers de l’Ere secondaire (ou Mésozoïque).
Des aquariums ravivent le souvenir de la mer. Des expositions temporaires animent le musée et le réseau mondial des UNESCO Géoparcs y est mis à l’honneur.

Imaginaire géologique Geaorges Autard au Musée Promenade à Digne les Bains
Anne Gibelin

Ammonites déroulées et imaginaire géologique

Une collection régionale unique d’ammonites déroulées qui vivaient dans les mers de notre région au Crétacé entre -135 et -94 millions d’années côtoie les œuvres du peintre Georges Autard qui a conçu une pénombre artistique pour y mêler ses créations avec des pièces paléontologiques exceptionnelles.

S'y rendre

Fermé

Musée Promenade

Montée du Parc Saint-Benoît
BP 30 156
04990 Cedex Digne-les-Bains
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